Oeuvres
- Peintures
- Scénographies
Cette page recense l’ensemble des articles de ce site, également repris dans la Sitemap. Vous pouvez y accéder plus commodément en consultant les pages thématiques:
Abstraction lyrique hier et aujourd’hui
Du 25 mai au 17 juillet 2021, la Galerie Faidherbe (Paris 11) confronte deux peintres abstraits que plusieurs générations séparent, le maître Olivier Debré et le peintre contemporain Silvère Jarrosson. Un format d’exposition inédit, où se rencontrent deux tenants de l’abstraction lyrique, autour d’une quinzaine de toiles. Hommage à Olivier Debré, acteur majeur de ce mouvement, et découverte d’un talent de la nouvelle génération, cette exposition est le point de départ d’une abstraction à venir.
Un catalogue d’exposition, auquel ont accepté de participer Carolyn Carlson, danseuse et chorégraphe, et Lydia Harambourg, historienne de l’art, est consultable ici.
Texte de Lydia Harambourg sur l’exposition
Entretien avec Carolyn Carlson au sujet de l’exposition (par Ariane Bavelier)
Presse sur l’exposition :
Télérama Sortir · Debré-Jarrosson · Abstraction lyrique hier et aujourd’hui · Bénédicte Philippe 7/7/2021
Point Contemporain · Olivier Debré et Silvère Jarrosson : rencontre de deux peintres de l’abstraction lyrique · Célien Palcy 29/6/2021
De la rencontre avec l’association Les amis de l’Esparrou est née l’idée d’inviter Silvère Jarrosson en résidence dans les Pyrénées-Orientales pour travailler sur un projet de performance en compagnie du violoniste Théotime Langlois de Swarte, qui permette de mêler intimement peinture et musique.
Les Partitas de Bach sont choisies pour ce projet, pour la fluidité et la complexité de la composition qui permettent à Théotime d’exceller dans son jeu et à Silvère d’utiliser une grande variété de rythmes. Un passage en particulier de la Chaconne évoque de façon particulièrement éloquente la gestuelle du peintre et sert de point de départ au travail des deux artistes.
La restitution de ce travail a lieu le 18 octobre 2020 au Palais des Rois de Majorque de Perpignan. Un concert que l’on voit se transformer au fil de la toile, et où les deux protagonistes se suivent et s’accompagnent :
l’allemande : on prend ses marques, et on place ses repères ;
la courante : exhaltation d’une peinture qui va plus vite que que la musique ;
la chaconne : délire virtuose du violoniste ;
et la musique de Bach qui fait vibrer la toile, tout simplement.
Dans la matinale sur LCI, l’exposition de l’artiste Silvère Jarrosson et sa participation à l’initiative Mask of Art pour la compte de Sidaction.
Le mouvement est au cœur de la création. Là où notre perception individuelle et collective de la réalité l’immobilise souvent, ne serait-ce que le temps de l’embrasser, l’univers qui nous entoure est en perpétuel mouvement: corps célestes, plaques tectoniques, pierres, animaux, végétaux, cellules, particules. L’absence de mouvement ne semble exister nulle part. La mort même n’est-elle pas la dynamique de la vie qui se dévore et génère de nouvelles créations à partir de ses propres décombres ?
Silvère Jarrosson n’utilise pas la peinture pour créer : il la fréquente à la manière d’une partenaire tantôt accommodante, tantôt rebelle dans une entreprise commune. Travaillant en longues séries, il engendre une suite de figures abstraites qu’il repère, travaille puis croise dans des compositions aux allures chorégraphiques. Se tisse ainsi de toile en toile une généalogie complexe de mouvements enchaînés.
Une genèse par le geste
Cette exposition vous propose une sélection d’oeuvres illustrant les développements de la démarche de Silvère Jarrosson durant ces deux dernières années. Une série de petits et moyens formats où des gestes mis en peinture sont isolés et étudiés séparément et un corpus de grands formats où ces figures interagissent dans des ensembles dynamiques.
Deux œuvres se distinguent par leur format inédit pour Silvère Jarrosson :
—Célien Palcy, curateur de l’exposition, extrait du catalogue de l’exposition
Lire le communiqué de presse